10 décembre 2013
PRODIGES
Un jour, au sortir de l'enfance, il y a fort longtemps, soudain je me crus morte.
La perspective d'y laisser mes plumes ne me disait rien du tout.
Par chance, l'amour de ma famille et le bon air marin firent des merveilles. Apres trois mois de bataille rangée, je pris le dessus et de malingre, je revins a la santé. Une nouvelle ere s'annoncait. Elle serait grandiose. Les petits chemins de traverse étaient nombreux, ils en valaient la peine. Infiniment.
A pied, a velo, les chemins sont multiples. Il suffit d'avancer.
Dans la blancheur candide des hivers, ou des étés frileux, sans remettre a demain, ni murmurer coquettement ''nous verrons''.
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